Le développement personnel ne suffit pas


Le développement personnel ne suffit pas : la plupart du temps, il ne fournit que des outils superficiels.

Aujourd’hui, beaucoup de gens souffrent : il n’y a jamais eu autant de dépressions que lors de ces dernières années, jamais autant de personnes qui souffrent de solitude. On constate aussi une croissance inquiétante des « morts de désespoir » : ce sont les suicides et les décès causés par l’alcool et les drogues.

Cela veut bien dire qu’il y a quelque chose qui cloche dans la façon dont on vit !

S’il y a une fuite d’eau dans ta maison, tu ne vas pas aller acheter des livres sur « comment s’adapter à un milieu humide ». Tu ne vas pas courir chez Décathlon pour te procurer un masque de plongée. Tu appelles un plombier pour réparer la fuite.

Si ton appartement est sale et en désordre, tu ne répètes pas des affirmations pour t’aider à accepter le chaos et à vivre avec. Tu ne travailles pas sur tes « croyances limitantes » vis-à-vis du désordre. Tu prends un balai et une poubelle, et tu te mets à faire le ménage.

En d’autres termes : tu changes ton environnement au lieu d’essayer de te forcer à accepter un contexte qui est invivable.

Trop souvent, le développement personnel ne propose aux gens que des solutions de surface, un peu comme les drogues que certaines armées donnent à leurs soldats pour leur permettre de supporter les horreurs de la guerre, ou bien comme les médicaments qu’on donne à un malade en phase terminale dont on ne traite que la douleur et plus la maladie.

Il est temps de se réveiller ! Le monde dans lequel la plupart des gens vivent aujourd’hui ne convient pas. De l’extérieur, on pourrait croire qu’il est bon, parce qu’il est plus ou moins confortable sur le plan matériel et qu’il est avancé sur le plan technologique.

Mais les faits ne trompent pas : cette façon de vivre rend les gens malheureux, désespérés, anxieux et isolés.

Si on veut vivre une vie meilleure, on peut se contenter de s’échapper grâce aux drogues des psychiatres, ou en utilisant des divertissements abrutissants…

Je cite Yuval Noah Harari :

« La plus grande question que l’on puisse se poser en économie et en politique dans les décennies à venir sera de savoir ce que l’on va faire de tous ces gens inutiles.

Le problème serait l’ennui et comment, que faire d’eux et comment trouveront-ils un sens à leur vie alors qu’ils sont fondamentalement insignifiants, sans valeur.

À l’heure actuelle, je pense qu’une combinaison de drogues et de jeux informatiques est une solution pour plus de gens… c’est déjà le cas, sous différents titres et différentes rubriques, on voit de plus en plus de gens passer de plus en plus de temps ou résoudre leurs problèmes intérieurs grâce aux drogues et aux jeux informatiques, qu’il s’agisse de drogues légales ou de drogues illégales. »

Ça ne fait pas rêver et pourtant, c’est la vision de l’avenir qui semble la plus probable si on ne change pas notre environnement.

L’autre alternative est de vivre dans un contexte cohérent avec nos besoins humains :

C’est un projet qui demande plus d’efforts. Il est plus difficile de s’échapper d’une prison que d’y rester en essayant de se faire croire à soi-même qu’on y vit bien.

Mais, si on y parvient, c’est un projet autrement plus gratifiant ! Une fois qu’on aura reconstruit sa vie dans un environnement adéquat, on n’aura plus besoin d’utiliser de béquille.

On vivra bien, tout simplement.

Lorsqu’on sort de ce monde qui rend fou pour refaire sa vie autrement, les effets sont souvent immédiats. Comme je l’explique dans le Manuel des modes de vie originaux, des problèmes qu’on avait traînés pendant toute notre vie passée se résolvent souvent d’eux-mêmes, automatiquement, sans qu’on aie besoin de « travailler sur soi ».

Un oiseau ne peut pas être heureux dans une cage, même si on lui répète des affirmations positives, même si on lui met de la musique inspirante et qu’on lui donne de la bonne nourriture.

Un arbre ne peut pas se développer au maximum de son potentiel si on le plante dans un pot.

De la même façon, un humain ne peut pas être pleinement heureux si on le fait vivre dans une boîte, si on le prive de l’appartenance à une tribu ou à une communauté, si on lui donne un travail dans lequel il ne trouve pas de sens et si on uniformise tous les pans de sa vie, de manière à ce que son existence soit identique en tous points à celle de millions d’autres.

Il est temps de se libérer au lieu de réciter des incantations.

Il est temps de refaire sa vie dans un environnement adéquat au lieu de travailler sur ses « croyances limitantes ».

Il est temps, aussi, d’arrêter de culpabiliser. Ce n’est pas la faute de l’oiseau s’il n’arrive pas à s’épanouir dans une cage. C’est la faute de la cage.

Dans le Manuel des modes de vie originaux, tu vas découvrir :

– L’exercice pour déconstruire la « normalité » et les standards définis par ton milieu d’origine, pour reprendre ta liberté (page 15).

– Pourquoi le développement personnel et le « travail sur soi » apportent tellement peu de résultats : sans changer radicalement de vie et d’environnement, il est peu probable que tu réussisses à résoudre tes problèmes (page 17).

– Les trois phases du démarrage d’une vie alternative (beaucoup de gens s’arrêtent malheureusement à la deuxième parce qu’ils n’ont pas compris ce phénomène) (page 37).

– Comment créer ta boîte à l’étranger, dans ton pays d’expatriation, sans te faire escroquer (page 46).

– Gérer sa protection sociale et sa retraite par soi-même, sans l’État (page 49).

– Comment remplacer la Sécurité sociale par ses propres moyens quand on vit à l’étranger (avec deux astuces pour réduire tes cotisations d’assurance) (page 50).

– La sécurité personnelle : comment éviter les galères que beaucoup d’expats et de voyageurs rencontrent (j’ai parcouru le monde sans rencontrer de souci majeur en appliquant ces astuces simples) (pages 55 et suivantes).

– Comment trouver quelqu’un qui puisse t’aider sur place à résoudre des problèmes, à prendre des rendez-vous, à négocier pour toi lorsque c’est nécessaire, à te servir d’interprète… (page 61).

– Se faire un réseau sur place, dans n’importe quel pays (c’est la méthode que j’ai employée pour m’intégrer en Roumanie rurale, pour créer des liens dans un village cambodgien, et dans tous les autres endroits dans lesquels j’ai vécu) (page 64).

– Les deux façons de s’intégrer : la méthode pour la ville, et la méthode pour la campagne (page 66).

– L’immobilier à l’étranger : tout ce qu’il faut savoir (pages 68 et suivantes).

– Les biens immobiliers qui prennent presque toujours de la valeur à l’étranger et ceux qui en perdent presque toujours (page 69).

– La vie sociale lorsqu’on habite loin de ses proches et de ses amis (et comment utiliser son mode de vie pour bâtir des liens encore plus forts qu'avant avec ceux qui comptent pour nous) (page 73).

– Les milieux à éviter comme la peste si tu souhaites maintenir un mode de vie libre et choisi (ces milieux de Français à l’étranger fonctionnent souvent comme un engrenage : en mettant le doigt dedans, on risque de se retrouver happé) (page 80).

– La grande erreur que font beaucoup d’hommes célibataires lorsqu’ils veulent se mettre en couple avec une personne rencontrée dans un pays non occidental (page 86).

– Ce qu’il faut savoir sur le « couple traditionnel » (ça n’a RIEN À VOIR avec l’image d’Épinal présentée par certains influenceurs… C’est même souvent l’inverse) (page 87).

– Partir en couple : pourquoi tellement de couples rompent moins d’un an après leur départ pour l’étranger (et les deux seuls cas dans lesquels ils ont tendance à durer) (page 90).

– Comment je me suis libéré de mes engagements lorsque j’ai voulu changer de pays ou de vie (page 94).

– Rendre son projet de vie autosuffisant en créant du contenu (il suffit de documenter tes voyages, la création de ton mode de vie, le lancement d’un projet local ou juste tes aventures au quotidien) (page 99).

Tout est dans le Manuel des modes de vie originaux !



📷 La photo du jour :

Travaux de toiture étape 1 : les tuiles ont été retirées.


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