Créer des produits durables


Hier, j’ai lancé le Manuel des activités web durables, et c’est un beau succès !

Si tu n’as pas pu encore te le procurer, je voudrais en partager aujourd’hui un petit extrait, qui peut t’aider à créer des produits durables :

« J’ai créé plus de 400 formations dans ma carrière et j’ai fait certains choix que je regrette aujourd’hui.

Si c’était à refaire, j’aurais procédé différemment. J’aurais créé moins de produits, mais je les aurais rendus durables.

Pour t’éviter de faire la même erreur que moi, voici ce que je te recommande de faire :

Les produits que tu lances aujourd’hui devraient pouvoir être encore valables dans cinq ans, dans dix ans, et même dans vingt ans.

Je sais que le web change vite, que beaucoup de thématiques se renouvellent chaque année, et même parfois plus rapidement encore.

Mais il y a certains conseils, certaines idées et certaines méthodes qui restent intemporelles, qui durent comme des rochers, quoi qu’il arrive dans la thématique en question et quoi qu’il se passe dans le monde.

La première chose à comprendre, c’est qu’on peut enseigner trois types de choses :

1— Des principes
2— Des stratégies
3— Des techniques

Les principes sont intemporels par nature. Ils ne changent pas avec le contexte.

Par exemple, les principes d’une gestion saine de ses finances personnelles sont les mêmes aujourd’hui qu’ils l’étaient en 1960, en 1920, et même en 1422.

Les principes à appliquer pour réussir sa vie de couple, pour être heureux, pour se nourrir de façon équilibrée… ils sont tout aussi intemporels.

D’ailleurs, beaucoup des principes qui étaient professés par des penseurs de l’Antiquité, comme Épictète ou Marc Aurèle, sont toujours valides aujourd’hui.

Et nombreux sont ceux qui essaient encore d’appliquer au quotidien ceux qui avaient été enseignés il y a 2 600 ans par le Bouddha, il y a 2 000 ans par Jésus-Christ et il y a des décennies par des gens comme Gandhi ou mère Teresa.

Bref, sans forcément se prendre pour un prophète, il est possible de baser son activité sur des enseignements qui sont vraiment intemporels.

Ça permet de créer des formations, des livres, des manuels ou d’autres produits qui resteront toujours valides, même quand on aura disparu depuis longtemps de la surface de la Terre. Ça donne l’assurance parfaite qu’ils ne deviendront pas obsolètes dans un an, ni dans dix…

Ce type d’enseignements, ceux qui sont totalement immuables, ce sont les principes.

Et après les principes, il y a les stratégies : elles ont souvent une durée de validité plus longue que celle des simples techniques, mais elles ne sont jamais purement intemporelles.

Une stratégie pour Facebook Ads qui fonctionne aujourd’hui ne sera plus valable dans dix ans, par exemple. Et une stratégie pour se faire connaître sur le web ou pour faire des vues sur YouTube non plus.

Après les principes et les stratégies viennent les techniques :

Les techniques, ce sont les enseignements qui deviennent obsolètes le plus rapidement. Par exemple : comment utiliser tel outil en ligne, où cliquer, quel menu utiliser...

Dans six mois, l’outil en question changera d’interface, et ta formation ne sera plus valable.

Si tu veux que tes produits durent, alors choisis de créer une base de formations, de livres ou de manuels (on reviendra un peu plus tard sur les formats) qui enseignent des principes.

Tu peux ajouter aussi à ton catalogue quelques produits qui proposent des stratégies, mais n’en fais pas l’essentiel de ton catalogue.

Si tes produits ne sont pas au format texte, je te conseille d’ailleurs d’enseigner les techniques que tu souhaites partager avec ta clientèle sur des “feuilles volantes” facilement remplaçables, au sein de produits immuables :

Par exemple, si tu crées une formation vidéo sur l’art de bien écrire (sujet intemporel), et que tu veux y conseiller des outils et logiciels qui peuvent aider tes clients à rédiger (ce qui relève des techniques, qui deviennent par nature rapidement obsolètes), propose-les sur un fichier PDF facilement modifiable, plutôt que dans le cœur de ton produit.

Tu pourras dire par exemple, dans la vidéo de ta formation : “Je t’ai préparé un document, disponible ci-dessous, avec la liste des outils que je conseille”.

Ne dis même pas “document PDF” dans la vidéo… Car qui sait si le format PDF sera encore actuel dans dix ans ?

Tu pourras ainsi mettre à jour ce document quand les outils du moment seront devenus vieillots. Mais le cœur de ta formation vidéo, elle, restera valable, et tu n’auras pas besoin de le recréer.

Voici ce que je te propose de faire tout de suite :

Fais la liste de toutes les sous-thématiques de ton sujet. Par exemple, si tu enseignes le jardinage, tu peux lister :

– Potager ;
– Fleurs ;
– Arbres ;
– etc.

Ou si tu enseignes le business en ligne :

– Création de contenu ;
– Création de produits ;
– Vente ;
– Acquisition d’audience ;

Et ainsi de suite.

Puis, sur une feuille à part, pour chacune des sous-thématiques que tu as listées, fais la liste de tous les sujets de produits que tu pourrais créer sur des principes et sur des stratégies :

Commence par chercher des sujets qui seront toujours valides, même dans deux cents ans. Le fait que ces sujets soient aussi durables indique qu’ils sont un bon choix. Même si, forcément, tu ne seras plus là pour les vendre dans deux siècles…

Puis, continue avec ceux qui seront probablement encore valables dans vingt ans, et dans dix ans.

Une fois que c’est fait, tu vas pouvoir passer à la suite : on va aborder les formats de produits durables.»

Dans le Manuel des activités web durables, tu vas aussi découvrir :

– Comment rendre tes formations vidéo éternelles : même si ton aspect physique change, même si les technologies des caméras évoluent, en appliquant ces principes, tes produits d’information paraîtront toujours « frais» dans 10 ans, dans 20 ans, et même dans 50 ans (page 34).

– Le seul moyen d’obtenir de beaux résultats avec un produit cher SANS manipuler les gens, SANS avoir besoin de faire de la vente poussive, SANS utiliser de « closers »… et donc sans te griller avec ta clientèle à chaque fois que tu dois faire des ventes (page 43).

– La méthode pour ne plus dépendre des plateformes comme YouTube, et se libérer de la menace des algorithmes (page 48).

– Les deux principes à appliquer pour ne jamais avoir besoin de jouer à l’influenceur pour se faire connaître (page 50).

– La stratégie de contenu pour les activités durables : tu n’auras plus jamais besoin de te conformer à ce qui marche à un moment donné sur telle ou telle plateforme. Au lieu de créer pour un algorithme, tu vas pouvoir enfin le faire pour ton propre plaisir, et pour aider ton audience (page 51).

– Le système de diffusion de contenu qui permet de survivre aux plateformes (si une plateforme meurt demain et qu’elle est remplacée par une autre, si tel format de contenu laisse sa place à un autre — comme c’est arrivé à l’époque avec la vidéo qui a remplacé la blogosphère — ta pratique de création ne sera pas DU TOUT affectée) (page 53).

– Comment faire en sorte de devenir irremplaçable AVANT de vendre quoi que ce soit (c’est ça qui va te permettre d’obtenir des clients à répétition, et de te constituer une clientèle vraiment durable) (page 59).

– La grande erreur qui empêche 90 % des experts, des geeks, et des « gens sérieux » de décoller sur le web, et l’astuce qui va leur permettre de démarrer enfin une activité durable, qui marche (page 60).

– L’exercice pour réorganiser tout ton programme de travail, pour éliminer l’urgence et le stress, prendre de l’avance sur la création de tous tes contenus, et installer une pratique de création durable (page 69).

– Le meilleur moyen de trouver des clients durables qui achètent tes produits régulièrement, SANS faire de vidéos YouTube, ni de publicité, ni de référencement (page 79).

– Comment obtenir des inscrits à ta mailing-list qui dépensent jusqu’à 50 fois plus que ceux qui viennent des suggestions YouTube (page 80).

– Pourquoi tellement de créateurs qui débutent peinent à se créer un réseau et à obtenir des collaborations. Et la seule méthode qui marche pour y parvenir facilement (ce sont les autres créateurs qui vont te proposer spontanément des collaborations, tu n’auras même pas besoin de leur demander) (page 81).

– Ce que j’appelle le « risque idéologique », et comment il menace la durabilité de ton activité (davantage aujourd’hui que jamais). Et comment blinder ton activité pour te protéger de ce risque idéologique, avec un exercice à faire chez toi (page 93).

Et beaucoup, beaucoup d'autres choses (tout le détail est listé sur la page de présentation).


📷 La photo du jour :

Rosée du matin !


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