J’ai tout essayé


Quelle est la façon la plus facile de gagner sa vie en indépendant ?

J’ai peu près tout essayé depuis 2004 : la prestation de services (j’ai commencé par ça : au tout début, je créais des sites web pour des clients), les outils en ligne à abonnement, la vente de produits en affiliation, et même le commerce local (j’ai monté un bar il y a quelques années).

Et la conclusion, c’est qu’aucune de ces options n’est idéale sur le long terme…

La prestation de services, c’est intéressant quand on apprécie ce qu’on fait, mais on tombe trop souvent sur des « clients relous » qui nous bouffent tout notre temps, on s’épuise parfois à gérer des conflits et impayés, et on ne pourra jamais dépasser un certain palier de chiffre d’affaires puisqu’on n’a qu’un certain nombre d’heures disponibles chaque semaine (on ne va pas non plus travailler jour et nuit pour gagner plus)…

La prestation de services, c’est une excellente option pour commencer. C’est facile de prendre son indépendance en choisissant cette voie. Mais on s’en lassera forcément à un moment, ou bien on constatera que ça nous limite, et on aura envie de passer un jour à autre chose.

L’autre possibilité, c’est de proposer un outil technique en ligne, par abonnement.

Je l’ai fait il y a presque dix ans, et c’était une galère pas possible.

Je travaillais avec un programmeur, qui s’occupait de la partie technique. Et quand on propose un service de ce type, on passe sa vie à corriger des bugs, à négocier avec le programmeur (parce qu’on n’a souvent pas du tout la même vision des choses quand on vient du monde du marketing), et chaque modification peut prendre des semaines…

Et si on doit rémunérer toute une équipe technique de sa propre poche, on finit vite ruiné (c’est ce qui est arrivé à un bon paquet de formateurs qui se sont dit un jour : « J’en ai marre de faire des formations, je vais lancer un outil en ligne »).

Ce n’est pas pour rien que les boîtes comme Podia ont besoin de faire des levées de fonds de plusieurs millions de dollars (plus de 3 millions dans leur cas) : un outil en ligne, ça coûte très cher, et c’est une véritable galère à gérer.

Ensuite vient le coaching.

Je n’en ai jamais proposé, notamment parce que je n’aime pas avoir de rendez-vous. Mais j’ai des amis qui sont coachs, et pas un seul d’entre eux ne se voit continuer à faire ça pendant dix ans.

Le plus difficile dans le métier de coach, c’est de devoir dire à quelqu’un qui a mis beaucoup d’efforts à créer quelque chose dont il est fier : « Ton truc est nul, il n’y a rien à garder, il faut tout refaire ».

C’est un peu comme un médecin qui doit annoncer à un patient qu’il a une maladie incurable : ce n’est pas une expérience très agréable…

Les business locaux, j’ai essayé aussi : c’est intéressant si on le fait pour le plaisir. Mais vouloir gagner sa vie avec ça, c’est une folie :

Quand on voit l’effort que ça prend de gagner 100 euros avec un café (combien d’espressos est-ce que ça représente, quand on a déduit les charges, le loyer, les salaires… ?) et que l’on compare ça à l’effort qu’il faut faire pour gagner 100 euros avec une formation… On se dit que le SEUL cas dans lequel ça vaut le coup d’avoir un business local, c’est si on fait ça par plaisir, ou pour faire du bénévolat.

Et ne parlons même pas des activités dans lesquelles il faut gérer des stocks de denrées périssables…

Bref, tout ça pour dire qu’après presque 20 années d’entrepreneuriat, je n’ai JAMAIS rien trouvé qui vaille davantage le coup que les produits d’information.

RIEN n’est équivalent à ça, en termes de facilité, de plaisir qu’on peut y prendre, de simplicité, de coûts…

Bien, sur, quand on crée des formations, on peut en avoir un peu marre de temps en temps, rencontrer tel ou tel problème qu’on a du mal à résoudre, passer à travers une période un peu difficile…

Mais ce qu’il faut se dire, c’est que ce n’est RIEN DU TOUT à côté de ce par quoi passent les entrepreneurs qui ont choisi une d’autres voies.

Un produit d’information ne te coûte RIEN à créer. Et tu peux parfois le fabriquer en deux heures. Tu peux le commercialiser pour 40, 50, 100, 200, ou 300 euros.

Tu n’as pas besoin de locaux. Tu n’as pas besoin de diplômes ni d’accréditations. Tu n’as pas besoin d’employés. Et tu peux te lancer avec un budget de moins de 500 euros.

Où sur terre, sur quelle planète est-ce que la même chose serait possible autrement qu’en créant des produits d’information ?

Si tu dis à un boulanger ou à un restaurateur que tu peux créer un produit en deux heures, et que tu peux le vendre à l’infini, avec une marge de 99 %, sans devoir gérer de stocks… Ils sera jaloux. Essaye : tu verras.

Il faut qu’on arrête de se plaindre. Même si c’est difficile parfois, on a quand même choisi une voie qui offre énormément d’avantages.

Le tout, c’est de savoir s’y prendre :

J’ai créé le Manuel des produits d’information pour partager le meilleur de mon expérience, avec des méthodes qui vont te permettre de prendre des années d’avance.

Si tu n’as pas pu encore te le procurer, ne rate pas ça....


📷 La photo du jour :

Au jardin, ça pousse...


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