Les hauts se paient toujours par des bas


Ce que beaucoup d’entrepreneurs ne comprennent pas, c’est que les « hauts » se paient toujours par des « bas » :

Plus tu as été satisfait des ventes que tu as faites lors de ton dernier lancement de produit, plus tu seras anxieux et déprimé lors du prochain s’il ne donne pas de meilleurs résultats.

Plus tu as été satisfait du nombre de vues de ta dernière vidéo YouTube, plus tu paniqueras quand celle d’après n’en fera pas autant.

À CHAQUE FOIS que l’on vise un « haut » de façon ponctuelle, le plaisir qu’on en tirera sera compensé par un niveau d’anxiété ou de déprime équivalent par la suite.

Même si ton activité progresse de façon plus ou moins constante au fil des ans, tu rencontreras des hauts et des bas. La courbe de tes vues, de tes ventes, ou des inscrits à ta mailing-list n’est pas plate : elle oscille forcément.

Beaucoup de créateurs se pourrissent la vie en investissant tous leurs efforts sur UN projet, sur UN produit ou sur UN contenu spécifique.

Qu’ils obtiennent ou non de bons résultats, à terme, les conséquences seront identiques dans les deux cas : anxiété, doutes, remise en question, déprime, voire panique.

On ne peut pas travailler comme ça sur le long terme sans se faire de mal. C’est une façon d’aborder l’entrepreneuriat qui peut convenir lorsqu’on démarre tout juste, pendant les 6 premiers mois, et encore…

Continuer à travailler de cette manière sur un an, trois ans, voire une décennie ou plus, revient tout simplement à gâcher sa propre vie.

Je me souviens de l’époque où je fêtais chacun de mes petits succès : un lancement qui avait réussi, une vidéo qui avait touché beaucoup plus de gens que prévu…

À chaque fois, l’intensité de la fête dépendait de l’intensité de ma satisfaction quant aux résultats obtenus.

Mais lorsque la fête était finie, il fallait remettre le couvert et, la plupart du temps, le lancement d’après ou la vidéo d’après, forcément, donnait des résultats bien décevants par rapport aux précédents, puisqu’ils étaient une exception…

Quand je fonctionnais de cette manière, je n’ai jamais vécu un moment d’euphorie lié à mes résultats qui n’ait pas été compensé par une période d’anxiété et de doute d’une intensité au moins équivalente.

Ce qui veut dire que je n’ai jamais pu profiter pleinement de mes succès.

Depuis quelques années, je travaille différemment : les résultats d’un lancement, d’une promotion ou d’un contenu spécifique ne me concernent pas. Je ne les regarde même pas sur le moment (j’utilise même un bloqueur de pub pour ne pas voir mes statistiques…).

Tous les trois mois (ou plus, ou moins selon les projets que j’ai en cours), je fais un « point stratégie » : il s’agit d’une demi-journée que je consacre à l’étude des statistiques des derniers mois et à la prise de décision.

De cette façon, j’ai pu décorréler mon travail de mes statistiques. Quand j’ai écrit un bon article ou quand j’ai terminé la rédaction d’un manuel, j’ai la satisfaction du travail bien fait. Je ne regarde pas mes statistiques tout de suite.

Ça me permet de me concentrer davantage sur ce qui compte vraiment. Ça me permet aussi de ne pas perdre de vue l’essentiel : l’objectif de tous ces contenus est d’aider les personnes qui me suivent à obtenir des résultats et à améliorer leur vie.

En mettant les statistiques au second plan, j’ai retrouvé l’équilibre que je n’aurais jamais dû perdre : mon humeur n’est plus corrélée à mes résultats de la veille. Je ne suis plus soumis à ces « hauts » et à ces « bas » qui, en s’alternant, ruinent la santé mentale et la vie de tellement d’entrepreneurs.

Se dissocier de ses statistiques pour retrouver son équilibre émotionnel est l’un des piliers de ce que j’appelle les « activités durables ».

Une activité durable, c’est une activité dans laquelle on travaille dans la sérénité, une activité qui permet de s’accomplir dans sa pratique de création et une activité basée sur des principes qui garantissent sa durabilité.

Si tu souhaites apprendre à travailler de cette façon et que tu es prêt à changer complètement ta vision de l’entrepreneuriat, tu peux étudier le Manuel des activités durables.

À l’intérieur, tu vas trouver :

– Les 3 règles à suivre pour ne plus jamais avoir besoin de faire de « vente dure » (tes produits vont se vendre tout seuls, avec 1 % de l’effort de persuasion normalement requis) (page 17).

– Comment créer des produits qui durent, que tu pourras continuer à vendre dans 10 ans ou dans 20 ans : chaque effort que tu mets aujourd'hui dans la création d’un produit est un investissement qui continuera à t’apporter des fruits sur le très long terme (page 23).

– La technique qui permet de mettre à jour n’importe quelle formation sans jamais devoir la filmer à nouveau… et sans même devoir faire de montage (ça va te permettre de continuer à vendre les mêmes produits pendant des décennies, parce qu’ils pourront toujours rester à jour) (page 26).

– Rendre tes formations vidéo éternelles : même si ton aspect physique change, même si les technologies des caméras évoluent, en appliquant ces principes, tes produits d’information paraîtront toujours « frais» dans 10 ans, dans 20 ans, et même dans 50 ans (page 34).

– Le seul moyen d’obtenir de beaux résultats avec un produit cher SANS manipuler les gens, SANS avoir besoin de faire de la vente poussive, SANS utiliser de « closers »… et donc sans te griller avec ta clientèle à chaque fois que tu dois faire des ventes (page 43).

– La méthode pour ne plus dépendre des plateformes comme YouTube, et se libérer de la menace des algorithmes (page 48).

– Les deux principes à appliquer pour ne jamais avoir besoin de jouer à l’influenceur pour se faire connaître (page 50).

– La stratégie de contenu pour les activités durables : tu n’auras plus jamais besoin de te conformer à ce qui marche à un moment donné sur telle ou telle plateforme. Au lieu de créer pour un algorithme, tu vas pouvoir enfin le faire pour ton propre plaisir, et pour aider ton audience (page 51).

– Le système de diffusion de contenu qui permet de survivre aux plateformes (si une plateforme meurt demain et qu’elle est remplacée par une autre, si tel format de contenu laisse sa place à un autre — comme c’est arrivé à l’époque avec la vidéo qui a remplacé la blogosphère — ta pratique de création ne sera pas DU TOUT affectée) (page 53).

– Comment faire en sorte de devenir irremplaçable AVANT de vendre quoi que ce soit (c’est ça qui va te permettre d’obtenir des clients à répétition, et de te constituer une clientèle vraiment durable) (page 59).

– La grande erreur qui empêche 90 % des experts, des geeks, et des « gens sérieux » de décoller sur le web, et l’astuce qui va leur permettre de démarrer enfin une activité durable, qui marche (page 60).

– L’exercice pour réorganiser tout ton programme de travail, pour éliminer l’urgence et le stress, prendre de l’avance sur la création de tous tes contenus, et installer une pratique de création durable (page 69).

– Le meilleur moyen de trouver des clients durables qui achètent tes produits régulièrement, SANS faire de vidéos YouTube, ni de publicité, ni de référencement (page 79).

– Comment obtenir des inscrits à ta mailing-list qui dépensent jusqu’à 50 fois plus que ceux qui viennent des suggestions YouTube (page 80).

– Pourquoi tellement de créateurs qui débutent peinent à se créer un réseau et à obtenir des collaborations. Et la seule méthode qui marche pour y parvenir facilement (ce sont les autres créateurs qui vont te proposer spontanément des collaborations, tu n’auras même pas besoin de leur demander) (page 81).

– Ce que j’appelle le « risque idéologique », et comment il menace la durabilité de ton activité (davantage aujourd’hui que jamais). Et comment blinder ton activité pour te protéger de ce risque idéologique, avec un exercice à faire chez toi (page 93).

Et beaucoup, beaucoup d'autres choses (tout le détail est listé sur la page de présentation).


📷 La photo du jour :

Mon jardin, c'est le paradis des limaces...


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