Si tu manques d’idées…


Bloquer devant une page blanche, c’est terrible.

Ça nous est tous arrivé : on avait prévu de faire une vidéo par jour, ou bien d’écrire un article quotidien…

Et puis arrive le matin fatidique qui vient tout gâcher : celui où la flamme n’est plus là, où rien n’arrive à sortir.

On a mal dormi, ou bien on a des problèmes qui nous tracassent, bref, ça va mal. On n’a pas la tête à ça. Et on n’arrive plus à créer.

Alors on commence par essayer de se forcer, mais ça ne vient toujours pas. Et on se met à culpabiliser. À se dire qu’on a perdu notre talent. À se demander, même, s’il reviendra un jour.

Mais on essaye d’écrire quand même. Ou d’enregistrer cette fameuse vidéo. Et on tient une minute, ou trois, avant de baisser à nouveau les bras, en constant que ce qu’on a créé est tellement nul que ce n’est pas publiable.

Le pire, c’est que ces moments-là ont tendance à s’enchaîner : le lendemain, il se peut que la situation se répète encore. Et puis le surlendemain.

Plus ça va, plus on accumule du retard. Et plus on devient anxieux. On se met à culpabiliser. Le château de cartes qu’on avait construit commence à devenir bancal, à mesure que les journées sans idées se succèdent.

On est tous passés par ces moments là. Ceux qui refusent de l’avouer sont des menteurs.

Mais ce qui différencie les créateurs, c’est leur façon d’aborder le problème :

Soit on essaye de se forcer, et à mesure qu’on se pousse, on culpabilise de plus en plus, parce qu’on a beau presser le citron de toutes ses forces, on n’arrive pas à en tirer autre chose que des pépins.

Soit on décide de profiter de la situation pour se faire plaisir : on reconnaît le fait qu’on traverse une journée difficile, et qu’on manque vraiment d’inspiration. On arrête d’être dans le déni. On regarde la réalité en face.

On remet donc à plus tard les sujets qu’on avait préparés à l’avance. Et on se demande plutôt :

« Quel est le sujet qui me donnerait le plus de plaisir à traiter, là tout de suite ? »

« Si je suis anxieux, sur quoi est-ce que je pourrais écrire aujourd'hui pour me sentir mieux ? »

« Si je suis stressé, quel est le sujet de vidéo qui puisse m’aider à me recentrer ? »

« Si je culpabilise de ne pas avoir été capable de me mettre à la tâche, quel article est-ce que je pourrais rédiger pour me redonner confiance en moi ? »

Quand on crée, on pense d’abord à son audience, et c’est une bonne chose.

Mais dans les moments difficiles, on peut aussi s’offrir des séances d’écriture ou d’enregistrement qu’on ne fait rien que pour soi.

On mettra le contenu en ligne, bien sûr, mais on l’aura créé d’abord pour soi-même. Pour se faire plaisir. Pour se réconforter. Pour se changer les idées. Pour s’offrir un moment agréable.

À chaque fois qu’on bloque devant une page blanche, à chaque fois qu’on n’arrive plus à parler clairement devant sa caméra, on peut très bien s’arrêter et se dire :

« Je ne vais pas me mentir : ce n’est pas une journée facile. Au lieu de créer le contenu que j’avais prévu, quel sujet pourrait me redonner la flamme ? Au fond de moi, de quoi est-ce que j’ai le plus envie de parler ou d’écrire aujourd'hui ? »

Essaye chez toi : la prochaine fois que tu sèches, offre-toi un joker. Et demande-toi comment tu pourrais te faire vraiment plaisir, au lieu d’essayer de te forcer.


📷 La photo du jour :

La clôture avance !


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