Sur ton lit de mort


Sur leur lit de mort, peu de gens regrettent de ne pas avoir travaillé assez.

J’imagine qu’au contraire, beaucoup d’entrepreneurs mourants regrettent d’avoir laissé filer les années en travaillant trop, au détriment de leur vie personnelle.

Mes meilleurs souvenirs ne sont pas ceux que j’ai vécus lors des périodes où mon activité était la plus florissante. Parmi ceux qui me restent en mémoire et qui me sont les plus chers, la plupart appartiennent à des périodes de ma vie où ma situation financière n’était pas la meilleure.

Quand on sera sur notre lit de mort, on ne regrettera pas de ne pas avoir réussi le lancement de produit qu’on avait fait en mai 2021 ; ni de ne pas avoir dépassé tel palier de chiffres d’affaires en septembre 2023 ; ni d’avoir loupé une journée de travail pour pouvoir vivre une belle expérience en famille.

Même si c’est ce qui rend beaucoup d’expériences possibles financièrement, ce n’est pas le travail qu’on regrettera : il est peut-être temps de revoir nos priorités.

Il est intéressant de s’imposer des limites, comme de ne travailler que le matin, par exemple, ou bien seulement du lundi au mercredi. Souvent, c’est juste une question d’organisation : la plupart du temps, il n’est même pas nécessaire de se pousser davantage pour y parvenir…

Cette règle, qui consiste à ne jamais travailler à plein temps, est celle que j’ai appliquée pendant plus de dix ans.

Si je ne me l’étais pas fixée, j’aurais passé ces dix dernières années les yeux rivés à mon écran d’ordinateur. Je n’aurais pas pu voyager à travers le monde, vivre dans un chalet en Transylvanie, monter un établissement local en Thaïlande, construire une maison en bois au Cambodge, ni rénover deux fermes et adopter tant d’animaux.

J’ai pu vivre toutes ces expériences en dix ans, justement parce que je me suis fixé comme règle de ne jamais travailler à plein temps.

Peu importe que je puisse gagner plus en bossant davantage. Est-ce que j’aurais préféré gagner plus et ne pas avoir vécu toutes ces expériences ? Absolument pas. Je ne regrette rien.

Parce que l’argent est un outil. C’est une ressource. Un ingrédient.

On ne peut pas faire un gâteau juste avec de la farine. On a aussi besoin de lait, de beurre, de sucre et de levure. En essayant de rajouter de la farine sans conserver les bonnes proportions des autres ingrédients, on rate son gâteau.

Beaucoup de gens ratent leur vie de la même manière, parce qu’ils ont fait la même erreur avec l’argent.

Protège ta vie. Fixe-toi des critères, comme on pose une clôture autour de son jardin.

Et dans bien des années, quand le soir tombera sur ton existence, tu n’auras pas de regrets…

Pour aller plus-loin, crée-toi une vie à ta mesure avec le Manuel des modes de vie originaux ! Il contient  :

– L’exercice pour déconstruire la « normalité » et les standards définis par ton milieu d’origine, pour reprendre ta liberté (page 15).

– Pourquoi le développement personnel et le « travail sur soi » apportent tellement peu de résultats : sans changer radicalement de vie et d’environnement, il est peu probable que tu réussisses à résoudre tes problèmes (page 17).

– Les trois phases du démarrage d’une vie alternative (beaucoup de gens s’arrêtent malheureusement à la deuxième parce qu’ils n’ont pas compris ce phénomène) (page 37).

– Comment créer ta boîte à l’étranger, dans ton pays d’expatriation, sans te faire escroquer (page 46).

– Gérer sa protection sociale et sa retraite par soi-même, sans l’État (page 49).

– Comment remplacer la Sécurité sociale par ses propres moyens quand on vit à l’étranger (avec deux astuces pour réduire tes cotisations d’assurance) (page 50).

– La sécurité personnelle : comment éviter les galères que beaucoup d’expats et de voyageurs rencontrent (j’ai parcouru le monde sans rencontrer de souci majeur en appliquant ces astuces simples) (pages 55 et suivantes).

– Comment trouver quelqu’un qui puisse t’aider sur place à résoudre des problèmes, à prendre des rendez-vous, à négocier pour toi lorsque c’est nécessaire, à te servir d’interprète… (page 61).

– Se faire un réseau sur place, dans n’importe quel pays (c’est la méthode que j’ai employée pour m’intégrer en Roumanie rurale, pour créer des liens dans un village cambodgien, et dans tous les autres endroits dans lesquels j’ai vécu) (page 64).

– Les deux façons de s’intégrer : la méthode pour la ville, et la méthode pour la campagne (page 66).

– L’immobilier à l’étranger : tout ce qu’il faut savoir (pages 68 et suivantes).

– Les biens immobiliers qui prennent presque toujours de la valeur à l’étranger et ceux qui en perdent presque toujours (page 69).

– La vie sociale lorsqu’on habite loin de ses proches et de ses amis (et comment utiliser son mode de vie pour bâtir des liens encore plus forts qu'avant avec ceux qui comptent pour nous) (page 73).

– Les milieux à éviter comme la peste si tu souhaites maintenir un mode de vie libre et choisi (ces milieux de Français à l’étranger fonctionnent souvent comme un engrenage : en mettant le doigt dedans, on risque de se retrouver happé) (page 80).

– La grande erreur que font beaucoup d’hommes célibataires lorsqu’ils veulent se mettre en couple avec une personne rencontrée dans un pays non occidental (page 86).

– Ce qu’il faut savoir sur le « couple traditionnel » (ça n’a RIEN À VOIR avec l’image d’Épinal présentée par certains influenceurs… C’est même souvent l’inverse) (page 87).

– Partir en couple : pourquoi tellement de couples rompent moins d’un an après leur départ pour l’étranger (et les deux seuls cas dans lesquels ils ont tendance à durer) (page 90).

– Comment je me suis libéré de mes engagements lorsque j’ai voulu changer de pays ou de vie (page 94).

– Rendre son projet de vie autosuffisant en créant du contenu (il suffit de documenter tes voyages, la création de ton mode de vie, le lancement d’un projet local ou juste tes aventures au quotidien) (page 99).

Tout est dans le Manuel des modes de vie originaux !


📷 La photo du jour :

Boîte à chat.


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