Les saisons d’une vie


La plupart des vies se ressemblent : on choisit sa voie bien avant d’avoir 25 ans et puis, on a plus ou moins la même existence jusqu’à sa retraite, sans jamais changer d’endroit, de règles ni de projets.

J’ai toujours trouvé que c’était le plus grand gâchis qu’on puisse faire :

Rien que d’avoir la chance de vivre et de n’être né ni esclave ni gueux du Moyen Âge, d’avoir pu grandir dans une maison chauffée et dans un pays où tout le monde n’est pas occupé à s’entretuer… C’est quelque chose de rare et de précieux.

L’habitude nous fait voir les choses extraordinaires comme si elles étaient banales et on n’est jamais assez conscient de la chance que l’on a. On avait toutes les probabilités contre nous. On est des anomalies parmi tous les humains qui nous ont précédés ou qui vivent dans des contrées dans lesquelles l’existence est bien plus dure que chez nous.

Alors, pourquoi se résigner à vivre une existence unique ? Pourquoi ne pas vivre plusieurs vies en une seule ?

Dans les séries télé, les personnages principaux restent les mêmes d’une saison à l’autre. Mais la plupart du temps, le décor change, les règles ou le but du jeu aussi, de nouveaux personnages apparaissent, parfois un nouveau lieu…

La plupart des gens vivent leur vie comme si c’était un film. Mais ils auraient pu très bien la vivre comme si c’était une série.

L’un des avantages de vivre plusieurs vies en une, de changer parfois de décor, d’environnement, de quête ou de règle du jeu, c’est que plus rien ne devient crucial :

Ce n’est pas grave si je ne réussis pas telle saison de ma vie comme je l’avais espéré. Ce n’est pas grave si telle autre saison a été un échec total. Parce que je sais qu’il y en aura d’autres après.

Le même principe s’applique à la façon dont on crée du contenu : ceux qui ne créent qu’une seule formation ont tendance à s’angoisser ou à procrastiner en attendant d’avoir absolument tous les éléments en main pour pouvoir créer la formation « ultime et parfaite »…

Mais ceux qui créent une formation, puis une autre, puis encore et encore une autre… Ils savent que même si celle qu’ils lanceront cette semaine leur donne des résultats décevants, ils pourront toujours faire mieux les prochaines fois.

Si tu as été DJ dans une de tes saisons précédentes, que tu es voyageur à plein temps dans la saison actuelle et que tu deviens écrivain dans la prochaine, tu ne seras pas déçu si tu n’arrives pas à avoir autant de succès que David Guetta, si tu n’arrives pas à voir tous les pays que tu avais prévu de visiter, ou si tu te rends compte que finalement, tu n’aimes pas vraiment écrire.

Parce que les règles du jeu que tu as choisies sont différentes de celles qu’ont choisies la plupart des humains :

Pour eux, tout ce qui compte, c’est de réussir ou de gagner, parce qu’ils n’envisagent pas de plan B. Ils sont parfois endettés jusqu’au cou sur 30 ans, ils ont les pieds coulés dans le béton du fait de tous les engagements qui les lient à leur mode de vie et ils ne peuvent pas se permettre de perdre la partie parce que pour eux, il n’y en n’aura pas d’autre.

Mais pour toi, c’est différent : ta règle du jeu, le but de tes parties, c’est de vivre des expériences. D’être punk à chiens pendant trois ans si c’est un mode de vie qui attise ta curiosité (pourquoi pas… attention à la drogue quand même…), de vivre dans le luxe à Dubaï pendant deux ans, puis en berger de montage avec des chèvres, de monter une discothèque puis de devenir moine, de vivre à Manhattan, puis de déménager au fin-fond de la creuse…

Pourquoi pas ?

Oui, beaucoup de gens vont te prendre pour un fou et alors ?

Tu as la chance de vivre, tu as défié toutes les probabilités… Pourquoi te contenter d’une seule histoire de vie, alors que tu pourrais en vivre dix, vingt ou cinquante ?

C’est à peu près ce que j’ai fait depuis que je vis du web. J’ai voyagé à plein temps pendant un an et demi. J’ai vécu dans un chalet en Transylvanie. Puis dans une suite d’un hôtel 5 étoiles à Bangkok, que je louais au mois. Puis dans une villa avec piscine. Puis je suis devenu patron de bar. J’ai construit une maison en bois au Cambodge. J’ai rénové deux fermes en Roumanie et finalement, j’ai décidé que le temps était venu pour la finale de la série et j’ai adopté plein d’animaux.

Avant de vaquer à tes occupations de la journée, je te propose un simple exercice :

Prends une feuille de papier et liste toutes les saisons que tu pourrais ajouter à l’histoire de ta vie. Puis décide de la prochaine.

Au fil de la journée, commence à réfléchir à des pistes qui permettront de la rendre possible, de façon concrète.

Je te propose aussi de découvrir mon Manuel des modes de vie originaux, qui contient par exemple :

– L’exercice pour déconstruire la « normalité » et les standards définis par ton milieu d’origine, pour reprendre ta liberté (page 15).

– Pourquoi le développement personnel et le « travail sur soi » apportent tellement peu de résultats : sans changer radicalement de vie et d’environnement, il est peu probable que tu réussisses à résoudre tes problèmes (page 17).

– Les trois phases du démarrage d’une vie alternative (beaucoup de gens s’arrêtent malheureusement à la deuxième parce qu’ils n’ont pas compris ce phénomène) (page 37).

– Comment créer ta boîte à l’étranger, dans ton pays d’expatriation, sans te faire escroquer (page 46).

– Gérer sa protection sociale et sa retraite par soi-même, sans l’État (page 49).

– Comment remplacer la Sécurité sociale par ses propres moyens quand on vit à l’étranger (avec deux astuces pour réduire tes cotisations d’assurance) (page 50).

– La sécurité personnelle : comment éviter les galères que beaucoup d’expats et de voyageurs rencontrent (j’ai parcouru le monde sans rencontrer de souci majeur en appliquant ces astuces simples) (pages 55 et suivantes).

– Comment trouver quelqu’un qui puisse t’aider sur place à résoudre des problèmes, à prendre des rendez-vous, à négocier pour toi lorsque c’est nécessaire, à te servir d’interprète… (page 61).

– Se faire un réseau sur place, dans n’importe quel pays (c’est la méthode que j’ai employée pour m’intégrer en Roumanie rurale, pour créer des liens dans un village cambodgien, et dans tous les autres endroits dans lesquels j’ai vécu) (page 64).

– Les deux façons de s’intégrer : la méthode pour la ville, et la méthode pour la campagne (page 66).

– L’immobilier à l’étranger : tout ce qu’il faut savoir (pages 68 et suivantes).

– Les biens immobiliers qui prennent presque toujours de la valeur à l’étranger et ceux qui en perdent presque toujours (page 69).

– La vie sociale lorsqu’on habite loin de ses proches et de ses amis (et comment utiliser son mode de vie pour bâtir des liens encore plus forts qu'avant avec ceux qui comptent pour nous) (page 73).

– Les milieux à éviter comme la peste si tu souhaites maintenir un mode de vie libre et choisi (ces milieux de Français à l’étranger fonctionnent souvent comme un engrenage : en mettant le doigt dedans, on risque de se retrouver happé) (page 80).

– La grande erreur que font beaucoup d’hommes célibataires lorsqu’ils veulent se mettre en couple avec une personne rencontrée dans un pays non occidental (page 86).

– Ce qu’il faut savoir sur le « couple traditionnel » (ça n’a RIEN À VOIR avec l’image d’Épinal présentée par certains influenceurs… C’est même souvent l’inverse) (page 87).

– Partir en couple : pourquoi tellement de couples rompent moins d’un an après leur départ pour l’étranger (et les deux seuls cas dans lesquels ils ont tendance à durer) (page 90).

– Comment je me suis libéré de mes engagements lorsque j’ai voulu changer de pays ou de vie (page 94).

– Rendre son projet de vie autosuffisant en créant du contenu (il suffit de documenter tes voyages, la création de ton mode de vie, le lancement d’un projet local ou juste tes aventures au quotidien) (page 99).

Tout est dans le Manuel des modes de vie originaux !


📷 La photo du jour :

L'automne arrive...


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