La vidéo, ça me gonfle


Plus j’écris, plus je me rends compte que la vidéo me gonfle.

À chaque fois que je me retrouve en face de mon clavier, j’ai envie de balancer tout mon matériel vidéo aux orties, parce que je ne me suis jamais autant amusé en faisant des vidéos que je le m’amuse à chaque fois que je rédige un article.

Je vais bientôt faire le propre dans mon stock, et conserver uniquement de quoi faire mes vidéos YouTube une fois par mois (maintenant je les filme toutes à la suite, douze en un jour. Ça me prend environ une heure).

Je ne referai probablement plus de formations vidéo non plus. Les anciennes seront remises en avant de temps à autre, mais c’est tout.

Ce qui est drôle, c’est qu’en discutant avec d’autres créateurs, j’entends souvent la même chose… parfois de façon inverse :

Certains détestent écrire. Rien que l’idée de rédiger un paragraphe de texte, ça les rend déjà nerveux. Par contre, la vidéo, ils adorent ça.

La vérité, c’est qu’on a chacun son format. Le format dans lequel on se réalise vraiment. Le format qui nous va comme un gant. Mais pourtant, on se force souvent à tout faire…

On fait un peu de vidéo, un peu de texte, un peu de ceci, un peu de cela, et finalement, on n’arrive à prendre de plaisir nulle part.

On croit souvent qu’on est obligé de passer son temps à créer des contenus qu’on n’aime pas. On croit qu’il FAUT créer des formations vidéo, qu’il FAUT être sur TikTok, et qu’il FAUT aussi envoyer de longs textes à sa mailing-list.

Alors que rien de tout ça n’est obligatoire.

En réfléchissant un peu, on peut presque toujours trouver un moyen de ne créer que dans les formats qu’on aime.

On peut très bien gagner sa vie en proposant juste des produits au format texte, comme des guides pratiques, des cours par e-mail… et sans devoir filmer une seule formation.

On peut aussi envoyer des mails quotidiens sans jamais écrire plus de deux lignes, en y plaçant un lien vers une petite vidéo. Et on peut obtenir de très bons résultats en ne faisant que ça.

On peut aussi tout arrêter pour ne plus créer que des contenus audio. C’était un défi que je m’étais lancé il y a quelques années, juste pour voir si c’était possible d’obtenir les mêmes résultats qu’avec les formats que je faisais avant. Et j’ai réussi. Ça m’a pris moins de deux mois d’essais…

Et je me suis relancé le même défi avec le texte il y a quelque temps... Ça marche aussi !

Bref, en réfléchissant un peu plus loin que le bout de son nez, on peut forcément trouver un moyen d’avoir une activité qui fonctionne en se limitant aux formats qu’on aime vraiment.

Le reste, soit on peut s’en passer complètement, soit on peut le faire en une journée par mois (ou une semaine par an), en s’organisant un peu.

Réfléchis-y, si tu en as marre de te forcer à créer dans des formats qui te rebutent…


📷 La photo du jour :

Encore un souvenir de ma première ferme, devant la grange, avec mes chiens Jojo et Lulu (qui vivent maintenant ici, dans ma nouvelle ferme).

Le chien à l'arrière est un chien des voisins.

Que d'aventures en deux ans...


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