Petit secret à grands effets


Voici le petit secret qui m’a permis de créer facilement plus de 400 formations au fil des ans et grâce auquel je publie régulièrement de nouveaux manuels sans devoir me tuer à la tâche :

Pour la plupart des créateurs, concevoir un produit est quelque chose d’angoissant, parce que c’est un travail intense et extrêmement risqué (tout l’effort sera gâché si le produit ne marche pas).

Et c’est effectivement le cas si l’on décide de créer un produit unique, qui serait notre seule chance de dégager des revenus pour l’année entière ou pour les années qui viennent.

Mais dans ma façon de travailler, la création de produit n’existe pas. Je ne considère pas mes produits comme étant des produits ; du moins, pas au moment où je les crée.

Je sais que ça semble étrange, mais c’est pourtant la clé :

Même si je propose des manuels, et même si chacun d’entre eux est présenté comme un produit fini, indépendant des autres que j’ai créés auparavant, je ne considère pas leur création comme étant un travail de conception d’un produit.

Pour moi, ce travail est un unique projet au long cours, comme celui qui consisterait à tenir un bulletin périodique, une publication régulière ou un magazine.

Je fonctionnais de la même façon lorsque je créais des formations vidéo et que j’en lançais une nouvelle par semaine :

Même si chacune de ces formations était présentée comme un produit fini, indépendant de ceux que j’avais créés auparavant, je ne considérais pas leur création comme étant de la conception de produits, mais au contraire comme le travail qu’on ferait si l’on animait une zone membre à abonnement, où l’on publierait des contenus réguliers pour ses clients au fil des semaines.

Ça veut dire que je ne me dis pas « Je vais me tuer à la tâche sur ce produit, parce que je risque ma carrière s’il ne marche pas ». Je ne me dis pas non plus : « Je crée un produit, donc j’ai le temps : je peux prendre trois mois pour le finaliser »…

Au contraire, je considère la création de tous ces produits comme un ensemble, comme une pratique habituelle, régulière, qui fait partie de ma routine, basée sur un rythme de publication identique à celui qu’on pourrait établir pour une chaîne YouTube, une newsletter ou un blog.

Par exemple, lorsque je proposais une offre à abonnement, j’ai publié une leçon vidéo chaque jour pour les membres pendant plus d’un an. Et pour moi, ce travail n’était pas très différent de la création de formations indépendantes les unes des autres : je créais ces contenus de la même manière que je crée mes modules de formation : de façon régulière et habituelle.

À partir du moment où on ne voit plus les formations que l’on crée comme des produits finis, mais que l'on décide à la place de considérer son travail de création de leçons vidéo comme s’il était identique à celui d’un créateur qui animerait une zone membre à abonnement…

Alors on devient inarrêtable et on peut lancer des tonnes et des tonnes de produits au fil des mois, et remplir son catalogue à la vitesse de l’éclair, tout en travaillant dans la sérénité.

La pratique, l’habitude, la décision qu’on prend un jour d’écrire tant de mots chaque semaine pour son prochain livre (en décidant qu’il y en aura toujours un prochain) ou d’enregistrer tant de minutes chaque semaine pour sa prochaine formation (en décidant qu’il y en aura toujours une prochaine), c’est ce qui permet de dissocier le travail du format et de devenir extrêmement prolifique.

Pour le public, on aura créé de vrais produits, indépendants les uns des autres.

Mais pour nous, de l’autre côté du clavier ou de la caméra, ces contenus ne sont pas séparés les uns des autres : ils sont les fruits réguliers d’un travail habituel d’écriture ou d’enregistrement.

Si on applique cette approche, alors notre métier ne consiste plus à créer des produits, mais à écrire tant de pages chaque semaine ou à enregistrer tant de minutes de formation chaque mois.

Le reste, c’est du packaging : on met des parties de ce qu’on a créé dans le même bloc, qu’on appelle « manuel », « livre », ou « formation ».

Bref, on travaille comme une poule : son rôle, ce n’est pas de faire des omelettes. C’est pondre des œufs régulièrement.

En se concentrant au jour le jour sur les œufs, en s’organisant pour en pondre régulièrement, on pourra faire autant d’omelettes qu’on voudra : ce ne sera jamais un problème.

Le manuel qui contient toutes mes méthodes de création de produits (et qui montre comment créer régulièrement et facilement de nouvelles formations) est encore disponible :

Il s'appelle le Manuel des produits d'information.


📷 La photo du jour :

Photo prise dans le train de nuit Vienne (Autriche) - Paris, qui s'appelle le Nightjet.

C'est vraiment idéal : on se pose dans le train vers 19h, on dort dans un vrai lit, on se réveille tranquillement le matin avec un petit déjeuner servi à sa place, et vers 9h, on est à Paris Est.


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